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Giovanni Cerri













Antonio Mignozzi



Isabelle Bonzom



8 Février au 10 Mars 2018.
Jeudi 8 Février 2018.


Galerie ORENDA
Constellations
Du 8 février au 10 mars 2018

La tête dans les étoiles
À l’aube de l’année 2018, la galerie ORENDA nous invite à rêver de l’infini, à regarder le ciel de la terre et à nous imaginer la terre vue du ciel. Les quatre artistes réunis autour du thème des Constellations : Bernard Abtey, Isabelle Bonzom, Giovanni Cerri, Antonio Mignozzi - deux Italiens et deux Français- accompagnent notre regard dans un voyage stellaire, la tête dans les étoiles, composant un univers onirique instruit par une interrogation sur notre place dans l’univers.

L’union de la sculpture et de la peinture
Le sculpteur Bernard Abtey fait partie de ces artistes intègres et rares qui  traitent la matière - pierre, marbre ou bois précieux- en taille directe et lui donne vie par la seule force de sa main. Par leur fluidité et leur élégance, ses sculptures élancées, aussi épurées que les figures de Giacometti, paraissent aspirées vers le ciel. Mais elles vibrent d’une sensualité solaire, tout particulièrement ses figures féminines, dont il rend admirablement la douceur charnelle, la grâce délicate. D’autres silhouettes, plus énigmatiques, pièces récentes en bois précieux, d’une facture nouvelle, évoquent des personnages perdus en méditation, en pèlerinage. Et dans une veine futuriste, ses évocations ludiques du cosmos, esquisses architecturales d’une existence au sein d’un infini déjà conquis, composent des habitats imaginaires et des postes d’observation de l’immensité céleste.
En contrepoint, les peintures d’Isabelle Bonzom, ancrées sur le sol, inspirées par la splendeur des arbres, foisonnent de feuillages  éclaboussés de lumière, travaillés par une superposition de taches de peintures et d’éclats colorés, donnant naissance à des compositions quasi-abstraites. « Mes arbres sont des cataractes explosives et lumineuses », déclare-t-elle. Sous les branchages, on discerne de frêles personnages qui semblent minuscules au regard de la vitalité de la nature,  illustrant le propos de l’artiste  qui dit se consacrer « au rapport de l’humain à son environnement et à l’immensité ». Et c’est l’immensité qui prévaut quand elle représente un village blotti au faîte d’une colline, enfoui dans la verdure crépusculaire, comme possédé par la nuit étoilée. 

Inscrit dans le ciel
Antonio Mignozzi, originaire du lac de Come, poursuit son parcours  singulier qui inscrit son œuvre dans la continuité des anciens maîtres italiens: peinture à l’huile appliquée principalement sur bois, travaillée avec des grains de sable du Sahara. Ses tableaux acquièrent, grâce à cette technique, une qualité intemporelle, un rendu antique qui contraste avec la modernité de son propos. Pour cette exposition, il a scruté l’obscurité de la voûte céleste comme s’il était armé d’un télescope et exploré les constellations, se livrant à un jeu de représentation des signes astrologiques, invitant chacun à se reconnaître ou à s’interroger sur la nature de leurs symboles, abstraits ou figuratifs, et à penser aux rêves et aux espérances qu’ils évoquent. Telles des écritures de destins dans le ciel.

Bien au dessus du monde
L’immensité étoilée est la palette choisie par le peintre milanais Giovanni Cerri, en hommage à Giotto, auteur de la célèbre fresque de la chapelle des Scrovegni à Padoue, où resplendit  une voute céleste au bleu profond étoilé d’or. En une fantaisie libre, abstraite et sans perspective, il  propose une représentation contemporaine d’un ciel intense, bleu ou vert tendre, animé d’étoiles, où se mêlent la terre et le ciel, les rayons du soleil et les feuilles dorées de l’automne, qui irradient de lumières aussi puissantes que les constellations. Nous invitant ainsi à nous élever «  bien au dessus du monde », à survoler la réalité quotidienne sur l’aile de nos rêves, il dédie cette fantaisie poétique à David Bowie, surnommé « l’homme des étoiles ».




   
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