EXPOSITIONS

10-e anniversaire du Festival AMERICA à Vincennes do 20 au 23 septembre 2012 :

La Galerie ORENDA exposera une collection des oeuvres d'artistes amérindiens.

La reconquête par  les arts visuels
Les maîtres de l’art amérindien contemporain
(Canada, États-Unis)

Créativité artistique
La créativité amérindienne s’est exprimée dans les arts visuels comme dans le domaine littéraire. L’émergence de l’art amérindien contemporain a marqué la fin du vingtième siècle et s’affirme aujourd’hui avec force. L’image des Amérindiens a toujours été forte mais elle est longtemps demeuré prisonnière du regard extérieur porté sur eux par les  cinéastes et les photographes non-Indiens.
Invitation au voyage
Cette exposition, qui est aussi une invitation au voyage, propose de découvrir des artistes originaires de régions très diverses (Alaska, Oklahoma, Nouveau-Mexique, Grandes plaines de l’Ouest, région d’Ottawa), peintres et sculpteurs, qui se sont réapproprié leur image et ont fait irruption avec succès et à talent égal, en apportant leur perception du monde singulière,  dans le monde fermé de l’art contemporain.
Précurseurs, têtes d’affiche, artistes engagés
Dans ce florilège des arts visuels contemporains, on découvre des précurseurs (le chippewa Georges Morrrison, le navajo RC. Gorman), le peintre-poète kiowa Scott Momaday et des artistes célèbres tels que le canadien Robert Houle, invité par le Centre culturel canadien en 2010 pour son exposition Paris/Ojibwa. Y figurent aussi nombre d’artistes qui se font aujourd’hui connaître en Europe, notamment Brenda Kingery, Margaret Bagshaw, Tony Abeyta, Mateo Romero, Darren Vigil-Gray et des  créateurs engagés comme Edgar Heap of Birds, invité de la Biennale de Venise en 2007. Avec ses masques spectaculaires de l’île de Kodiak (Alaska), le sculpteur Perry Eaton apporte le souffle puissant du Grand Nord.
L’héritage d’Edward Curtis
En contrepoint, l’oeuvre historique et magistrale du grand photographe non-Indien Edward Curtis, qui a immortalisé les images du « Vanishing American », permet de mesurer le chemin parcouru entre les premières décennies du vingtième siècle et le début du vingt-et-unième siècle.