Orenda
 
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Statement (anglais) :

As a photographer and explorer, I've always been fascinated by undiscovered lands. After my Arctic adventures, I set on this journey overland from Lhasa through  mysterious Tibet, off the beaten track across the Himalayas to Nepal. For this particular project I travelled with a Rolleiflex 1958 camera as only equipment and seek to deliver a different point of view. The result is far from the usual high-tech pictures, here there is no photoshop, no pixels, each frame is genuine and unique. Through these photographs you will not only travel by land but also travel through time. Bon voyage !

Tom Volf


Statement (français) :

En tant que photographe et explorateur, j'ai toujours été fasciné par les terres inconnues. Après mes aventures dans l'Arctique, je me suis lancé dans un voyage par voie de terre depuis Lhassa à travers le mystérieux Tibet, hors des sentiers battus, traversant l'Himalaya jusqu'au Népal. Pour ce projet particulier, j'ai utilisé un Rolleiflex 1958 pour seul équipement et j'ai cherché à délivrer un point de vue différent. Le résultat est loin des images high-tech, ici pas de photoshop ni de pixels, chaque cliché est authentique et unique. Au fil de ces photographies, vous ne voyagerez pas seulement par les terres mais aussi à travers le temps. Bon voyage !

Tom Volf



 

Quatre directions en couleurs

Communiqué de presse

Pete Turner

Cette exposition est la première rétrospective parisienne du grand maître de la couleur, Pete Turner. Parmi les œuvres exposées à la galerie Orenda, du 7 octobre au 13 novembre, sa fameuse girafe aux couleurs intenses et insolites, exposée au Metropolitan Museum of Art de New York en 1967, qui a fait couler beaucoup d’encre et est particulièrement prisée par les connaisseurs.

Avec Turner, la couleur devient élément graphique, agencement de l’espace, construction d’un univers. Autour de la girafe sont réunies une vingtaine d’œuvres mythiques qui invitent au voyage et à la méditation : images emblématiques des États-Unis (Times Square, Last American Indian, Las Vegas Shoe, Push-trash-can) visages et paysages d’Afrique (Smiling Woman, Coconut Woman, Sand Dunes with Trees), clichés oniriques (Hotlips), spectaculaires et surréalistes (Flying Women, Spheres), compositions minimalistes saisissantes aux titres mystérieux ou lapidaires (Door to Nowhere, Yellow Stairway), architectures saturées de couleurs intenses.

L’attirance pour la couleur, sa maîtrise, le goût du mystère et de l’insolite sont les traits les plus frappants d’une oeuvre accomplie et unique. Pete Turner a travaillé avec les plus grands magazines (Look, Life, Esquire Magazine, National Geographic), ses oeuvres figurent dans de nombreux musées, en particulier la Maison europénne de la photographie de Paris (MEP), le Tokyo Metropolitan Museum of Photography et l’International Center of Photography de New York. Dépositaire de l’oeuvre de Pete Turner, La George George Eastman House (International Museum of Photography and Film) l’a honoré en lui organisant une exposition personnelle intitulée : “Pete Turner : Empowered by Color”.

Pete Turner a signé des ouvrages dans lesquels on peut suivre son parcours en Afrique et dans les Amériques, mieux comprendre son goût du jazz à travers les nombreuses pochettes de disques qu’il a réalisées. Parmi certains de ses albums les plus connus : The Color of Jazz et son magnifique African Journey. On peut trouver une appréciation générale de son œuvre, du travail et du défi qu’elle a constitué, en tant que création vouée à la splendeur des couleurs du monde, dans Pete Turner, Photographs.

En 2010 plusieurs grandes expositions ont été consacrées à Pete Turner. À New York, au cours de l’été, à la Galerie Bonnie Benrudi (22 juillet- 25 septembre) et cet automne à la Galerie Bruce Silverstein (16 septembre-13 octobre). La Galerie Orenda lui ouvre ses portes jusqu’au 13 novembre 2010, en compagnie d’un jeune photographe prometteur nommé Tom Volf.

Quatre directions en couleurs

Communiqué de Presse

Tom Volf, photographe et réalisateur, est d’origine russe. Ses parents, qui ont émigré d’Union soviétique quand il était enfant, se sont fait un nom et une réputation unique dans le domaine médical. Le jeune Tom a baigné dans plusieurs langues et plusieurs cultures, démontrant tant sa capacité d’adaptation que son originalité créatrice.

En matière de photographie, Tom Volf est attiré par le lointain, les terres inconnues. Ses projets d’exploration sont toujours ambitieux et résultent d’une quête existentielle profonde. Il est parti vers le Grand Nord d’où il a rapporté des images sensibles et fortes de la faune et des espaces glacés baignés par les couleurs évanescentes des proximités du Pôle. Il a organisé une exposition autour de la personnalité du grand poète russe Maïakovski, pour laquelle il a fixé sur la pellicule, en noir et blanc, des visages réinventés dans le contexte de la culture russe et de l’époque. Pour cette exposition sur le Tibet, il déclare être revenu à la photographie argentique en se lançant « dans un long voyage depuis Lhassa, à travers le mystérieux Tibet, hors des sentiers battus, traversant l’Himalaya jusqu’au Népal ».

Tom Volf est volontairement allé à contre-courant d’une certaine modernité high-tech et des trucages de photo shop en utilisant un Rolleiflex 1958 pour seul équipement, afin reconstituer des visions du Tibet tel qu’il se l’imagine avant l’invasion chinoise. C’est à un voyage initiatique à travers l’espace mais aussi à travers le temps qu’il nous invite.